Intervention de Michel Sapin

Séance en hémicycle du 3 février 2015 à 15h00
Questions au gouvernement — Banque des antilles françaises

Michel Sapin, ministre des finances et des comptes publics :

Monsieur le député Chalus, vous appelez à juste titre mon attention sur le devenir de la Banque des Antilles françaises, dont on connaît l’histoire et l’importance pour l’économie de l’ensemble des Antilles, et pour laquelle on connaît votre intérêt raisonné et raisonnable.

Comme vous le savez, un projet de fusion-absorption de la Banque des Antilles françaises par la Caisse d’épargne Provence-Alpes-Corse est en cours et des initiatives sont à prendre pour sauvegarder l’emploi et l’identité même de la de la BDAF.

Je voudrais d’abord noter que cette opération s’inscrit dans une reconfiguration générale du paysage bancaire local, qui va dans le sens du regroupement des acteurs et de leur consolidation, pour leur permettre de faire face en particulier à de nouvelles règles en matière de sécurisation du système bancaire et de l’ensemble de ceux qui leur font confiance et déposent leur argent dans ces banques.

Il y a donc quelque chose de positif dans ce rapprochement entre la BDAF et une autre banque, à condition bien entendu que le groupe BPCE, qui m’a informé de ses intentions, s’engage, comme il l’a fait, à ce qu’à l’issue de ces opérations soient constitués des groupes de travail associant les représentants de la direction et du personnel et permettant d’analyser les dimensions de ce projet en termes économiques et en termes d’emploi et d’organisation. La préservation de l’emploi et de l’identité de la BDAF sont bien entendu au coeur des travaux qui devront être menés par ces groupes.

Nous serons nous-mêmes très attentifs au déroulement de ce travail pour faire en sorte que cette opération soit positive pour les Antilles et ne se traduise pas par un amoindrissement de leurs capacités économiques.

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