Intervention de Michel Sapin

Séance en hémicycle du 3 février 2015 à 15h00
Questions au gouvernement — Réorientaton de la politique européenne

Michel Sapin, ministre des finances et des comptes publics :

Pendant plus de deux heures, nous avons travaillé précisément sur la situation en Grèce et sur la capacité pour la Grèce de renouer, d’une manière générale, un dialogue nécessaire et confiant avec l’Europe, dont elle est une composante historique fondamentale.

Avec le ministre grec, nous avons travaillé pour savoir comment rompre avec certaines images qui ont eu des conséquences très négatives pour la Grèce. Quand le Premier ministre grec dit que « la troïka, c’est fini », je peux parfaitement le comprendre, mais en même temps, je lui dis que ses interlocuteurs – nos interlocuteurs – sont la Banque centrale européenne, dont la Grèce a évidemment besoin, l’Union européenne, dont la Grèce est une composante, et même le Fonds monétaire international, à propos duquel le ministre grec a du reste rappelé à juste titre que son pays était présent à Bretton-Woods lors de la création de cette institution.

Il y a des interlocuteurs avec lesquels la Grèce doit débattre et discuter. J’ai dit que je souhaitais que la France soit le trait d’union – et non pas l’arbitre – pour permettre que les préoccupations des Grecs soient prises en compte aujourd’hui dans le concert européen, par le dialogue, en construisant et en mettant en place un nouveau programme qui tienne compte, évidemment, du programme de ceux qui ont gagné ces élections, …

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