Face à une situation aussi complexe, il y a bien entendu lieu de réagir, mais pas de surréagir. Je ne partage pas forcément les chiffres que vous venez d’évoquer. Le franc suisse est maintenant par définition à un cours variable, et il convient d’apprécier exactement l’ampleur des difficultés qui se posent aux hôpitaux.
Votre question était précise. Vous demandiez si le fonds qui a été mis en place pour les collectivités excluait les hôpitaux. La réponse est oui, pour une raison très simple : au sein de l’ONDAM, un fonds spécifique a été réservé à un appui aux hôpitaux.
Je rencontrerai en début de semaine prochaine, lundi et mardi, les représentants des associations d’élus. J’ai également l’intention de rencontrer la FHF, pour trouver le meilleur moyen de sortir de cette difficulté. Il ne s’agit pas simplement de dire qu’il faut en sortir tout de suite, il faut choisir le bon moment, et je ne suis pas sûr que le moment de l’envolée du franc suisse soit le meilleur. En tout cas, une attention particulière sera apportée à la question des hôpitaux par le Gouvernement.