Au mois d'octobre dernier s'est tenue, en Corée du sud, la douzième session de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique. Nous nous dirigeons à grands pas, semble-t-il, vers une sixième crise d'extinction massive, mais les objectifs que s'était fixés la communauté internationale pour enrayer l'érosion de la biodiversité ne seront pas atteints, malgré les appels lancés par la communauté scientifique. Pouvez-vous nous donner des raisons d'espérer ?
Au sommet de Nagoya, la France avait présenté trois engagements forts et s'était dite prête à doubler ses financements pour la biodiversité, dans le cadre de l'aide publique au développement : elle aurait ainsi consacré plus de 4 milliards d'euros, entre 2011 et 2020, à la biodiversité. Ces engagements ont-ils été tenus ? Sinon, le retard peut-il être rattrapé et comment ?
L'année 2015 portera la France au-devant de la scène du développement durable. Quelle place tiendra l'AFD dans le processus de préparation de la COP21 ?
Les aides publiques au développement ont baissé en 2013 de 9,8 %. Quels ont été les effets de cette fulgurante diminution ?