Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 4 février 2015 à 15h00
Questions au gouvernement — Lutte contre le terrorisme

Manuel Valls, Premier ministre :

Monsieur le président Bruno Le Roux, au moment où avait lieu cette agression à Nice, l’organisation Daech réitérait dans sa propagande un message invitant ses affidés à frapper partout en France les forces de l’ordre. Pourquoi ? Parce que leur uniforme est celui de la République, parce que l’écusson tricolore qui l’orne représente les valeurs démocratiques et laïques qui nous unissent, parce qu’il incarne l’autorité de la loi, parce qu’il garantit qu’une force, proportionnée et légitime, peut intervenir à tout moment pour neutraliser ceux qui veulent attenter à la sécurité des Français. Vous avez eu raison de souligner combien la présence des forces de l’ordre est nécessaire et combien elle doit être permanente.

Ce danger absolu que représente le terrorisme est enraciné – il faut bien avoir cela à l’esprit – de manière durable dans notre pays, mais aussi dans toute l’Europe, en Afrique du Nord, au Sahel, au Moyen-Orient et dans d’autres pays où les populations civiles sont quotidiennement exposées aux attentats. Cette idéologie de haine et de mépris de l’humanité, je veux le rappeler, a également frappé le peuple jordanien. Au Gouvernement, comme sur tous les bancs de l’Assemblée, nous ressentons de l’indignation face à l’acte d’une sauvagerie extrême perpétré à l’encontre d’un pilote de l’armée de l’air. Je veux témoigner dans cette enceinte le soutien de la France au peuple jordanien dont le roi et la reine étaient présents à nos côtés à Paris le 11 janvier.

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