Madame la députée, en effet, M. le Premier ministre a présidé, comme il s’y était engagé, le Conseil national de la transition écologique. Le Conseil des ministres a adopté aujourd’hui la feuille de route de la transition écologique et la stratégie nationale de la transition énergétique. Le CNTE rassemble non seulement les partenaires sociaux, c’est-à-dire les représentants des salariés et du patronat, mais aussi les grandes associations et organisations non gouvernementales ainsi que des parlementaires siégeant sur tous les bancs et des représentants des élus locaux.
Le CNTE a donc eu la primeur de cette feuille de route, c’est-à-dire des conclusions des travaux réalisés au cours de la conférence environnementale. Je ne reprendrai pas l’ensemble des actions qui ont été lancées. Vous en connaissez un certain nombre, puisque vous avez participé à l’élaboration du projet de loi relatif à la transition énergétique, et donc des actions concrètes qui suivront son adoption. Mais j’insisterai sur trois sujets particulièrement importants.
Premièrement, comment mobiliser la société civile et les citoyens au sujet de la conférence Paris Climat ? Cela se fera notamment grâce à un plan ambitieux d’éducation à l’environnement. Dans les écoles, les collèges, les lycées et même dans l’enseignement supérieur sera organisée une semaine du climat.
Deuxièmement, les liens entre la santé et l’environnement. Des décisions très importantes seront prises dans ce cadre, notamment pour lutter contre les perturbateurs endocriniens, les néonicotinoïdes et les pesticides. C’est là un enjeu majeur.
Troisièmement, les transports propres. Des annonces très importantes ont été faites, notamment à propos du bonus écologique, à hauteur de 10 000 euros, qui permettra l’abandon des vieux véhicules diesel au profit de véhicules électriques, et de la création du certificat vert, qui permettra d’identifier les véhicules propres.