Son PDG, Jacques Durand, a fait après la Libération un voyage aux États-Unis dont il est revenu avec la conviction qu'il fallait mécaniser sa petite verrerie artisanale. Il l'a équipée avec des machines américaines acquises dans le cadre du plan Marshall et, en trente ans, ses effectifs sont passés de 500 à 13 000 salariés. Il a ensuite choisi de renvoyer les robots, pensant qu'ils allaient l'amener à licencier, ou à ne plus créer d'emplois. L'entreprise a depuis pris un retard considérable, perdant 6 000 emplois, alors qu'elle créait trois à quatre cents produits nouveaux chaque année, mettant par exemple au point le cristal mécanique.