Je souhaite vivement vous remercier non seulement pour la qualité de votre rapport, mais également pour la méthode avec laquelle vous avez conduit ce travail. La concertation, l'expertise et les groupes de travail que vous avez mobilisés pour ce chantier sont les signes de votre grande implication.
C'est grâce à la réunion de tous les acteurs concernés – salariés, employeurs, organismes gestionnaires et services de l'État – qu'il nous est possible de disposer aujourd'hui des bases d'un dialogue apaisé et fructueux. Ironie du sort : vous avez rendu votre rapport au Premier ministre le jour même où la France était touchée au plus profond d'elle-même, le jour même où la culture était attaquée dans son coeur. Culture, liberté de création, liberté d'expression : voilà toute la raison d'être des artistes et des intermittents du spectacle, qui font vivre la politique culturelle de la France et la promesse républicaine.
Comme le souligne la conclusion du rapport, « les questions posées […] impliquent des choix clairs assumés avec courage de la part de l'ensemble des acteurs », chacun à sa place.
La culture et les artistes sont les moteurs du vivre ensemble et du bien commun. Chacun des partenaires – salariés, employeurs, organismes gestionnaires, interbranche du secteur de la culture, interprofession – doit prendre ses responsabilités. Nous ne pouvons qu'être favorables à vos propositions visant à « bâtir un cadre stabilisé et sécurisé pour les intermittents du spectacle ».
Nous attendons avec impatience le projet de loi qui concrétisera l'ambition renouvelée du Gouvernement en matière culturelle.