Toutes les sensibilités politiques sont attachées à la création, à la vitalité de la culture et au dynamisme de l'emploi dans le secteur culturel. Toutes sont également préoccupées du retour chronique de la question de l'intermittence, avec toutes les conséquences, notamment sociales, que ce retour a en termes d'inquiétude pour les acteurs du secteur, d'annulation de festivals ou de manifestations dans la rue. Il est temps d'apporter une solution à un problème qui dure depuis des années, d'autant que nos compatriotes sont nombreux à ne pas comprendre les motifs qui président aux annulations de spectacles.
Êtes-vous confiants, voire optimistes, s'agissant du « courage », du « volontarisme » et du degré de « résolution » de tous les acteurs du secteur pour « bâtir un cadre stabilisé et sécurisé pour les intermittents du spectacle » ? Vous affirmez avoir voulu constituer une « boîte à outils » : que faudrait-il faire pour obtenir enfin un résultat pérenne ?
Quelle que soit notre sensibilité politique, nous sommes également tous conscients des risques importants que fait peser la réduction draconienne des moyens imposée aux collectivités territoriales sur l'emploi culturel et le dynamisme d'un secteur, qui est l'apanage de la France. Avez-vous étudié les systèmes en vigueur chez nos voisins ? Si oui, dans quelle mesure les exemples étrangers ont-ils inspiré votre réflexion ?