Intervention de Grégory Lamotte

Réunion du 28 janvier 2015 à 17h00
Commission d'enquête relative aux tarifs de l'électricité

Grégory Lamotte, fondateur et président de Comwatt la société :

Les Allemands, qui ont développé l'autoproduction, ont d'abord fait le choix de stocker le surplus d'énergie produite dans des batteries, dont le prix est très élevé – entre 12 000 et 15 000 euros pour une batterie capable de stocker douze kilowattheures, à comparer aux 200 euros d'un cumulus de 250 litres d'une capacité de stockage équivalente. Il est donc plus rentable d'utiliser des cumulus, même avec un kilowattheure à 25 centimes d'euro, d'autant que tous les foyers en sont pourvus.

Nous avons été contactés par la Belgique, dont trois réacteurs sont à l'arrêt et qui craint des coupures d'électricité en période de pointe, d'autant que les interconnexions avec les pays voisins sont saturées. Notre technologie, qui est légère et peut se déployer rapidement à plusieurs millions d'exemplaires, permet de faire jouer la solidarité nationale pour éviter les black-out et, plus généralement, de modifier les modes de consommation pour un prix modique.

Je tiens enfin à évoquer le cas de Saint-Pierre-et-Miquelon, dont les éoliennes, gérées par une filiale du groupe Quadran, ont été démontées l'année dernière. Elles ont été remplacées par des groupes fonctionnant au fioul. Il est en effet plus difficile pour l'opérateur de gérer des éoliennes que de tels groupes. Il est vraiment dommage que la France en soit arrivée là !

Il faut savoir que, par exemple, la part des énergies renouvelables en Corse est plafonnée à 30 %. Un système de gestion du diffus, incitant les clients à consommer lorsque l'énergie est produite et à réduire leur consommation durant les périodes de pointe, permettrait de dépasser ce plafond de verre de 30 %.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion