Sciences Po est l'un des maillons importants de la formation supérieure dans notre pays. Sa spécificité doit être préservée, mais il faut que le calme et la mesure reviennent rapidement.
Même si la proportion d'élèves boursiers s'est accrue, elle demeure insuffisante. Les conventions avec les établissements des ZEP ont conduit à une légère modification du recrutement, mais elles ont concerné moins de 900 élèves en dix ans. Le volet social ne relèverait-il pas des « bonnes oeuvres » ? En effet, les frais de scolarité grimpent mais en même temps, on annonce qu'il y a davantage d'étudiants boursiers…
Quelles mesures prendre pour mieux assurer la représentation de la diversité de notre société, notamment dans sa composante féminine, au sein de l'établissement, qu'il s'agisse du corps enseignant ou des étudiants ?
Quel rôle la FNSP peut-elle jouer auprès des établissements non parisiens pour voir la fameuse lueur dans le regard de tous les étudiants, favoriser la diffusion de leurs activités de recherche et des formations universitaires en sciences politiques ?