Nous avons déjà eu ce débat : de la même façon, je repousserai cet amendement en renvoyant aux discussions que nous aurons sur l’article 28. Les éoliennes, en particulier celles de plus de cinquante mètres, ont un impact potentiel important : le recours à une étude d’impact ou à une étude de danger intégrée dans une démarche globale nous paraît préférable.
Je le répète, nous avons déjà eu ce débat. Ne nous opposons pas sur ce débat, monsieur Baupin : je partage votre volonté de développer les énergies éoliennes. Nous n’avons pas trouvé que la solution que vous proposiez était réalisable, et je suis le premier à le regretter. Je m’engage à ce que nous portions cet objectif dans le cadre de l’article 28 : c’est un engagement de l’ensemble du Gouvernement. Ségolène Royal partage également cet objectif, qui ne peut cependant pas être atteint par le moyen que vous préconisez.
Je donne donc à cet amendement un avis défavorable, là encore, en renvoyant à l’examen de l’article 28.
Par ailleurs, j’ai relu l’ordonnance de juillet 2014 qui définit les programmes d’intérêt économique majeur : dans l’un de ses alinéas, il est fait référence à la notion de développement durable. Je veux donc vous rassurer pleinement, monsieur Baupin, au-delà des engagements juridiques que j’ai pris.