Lorsque Patrick Ollier était président de la commission des affaires économiques sous la précédente législature, nous avions posé un certain nombre de limites au développement de l’éolien en France. Nous voulions éviter que les éoliennes s’implantent sans suivre un schéma organisé et se répandent sur le territoire national.
À l’époque, nous avions prévu que les éoliennes soient regroupées par cinq. Nous avions également prévu un système d’installations classées, afin que les habitants soient associés et qu’un minimum de procédures entourent l’installation des éoliennes.
Je suis pour ma part scandalisé que l’on cherche systématiquement, au fil des textes, à détricoter les règles et les limites qui avaient été posées. Cela a été le cas avec la loi Brottes, ainsi qu’avec la loi relative à la transition énergétique. Et voilà que – M. Baupin est coutumier du fait – cela se reproduit dans le cadre de ce texte où l’on essaie, en douce, un vendredi soir à vingt heures, d’alléger le régime d’implantation des éoliennes au mépris des conséquences dramatiques dans nos territoires, du point de vue du cadre de vie – et les habitants ont tout de même leur mot à dire – comme de l’attrait de la France qui est la première destination touristique au monde.
C’est en raison de ses paysages magnifiques que la France occupe cette position de grand et beau pays touristique. Il ne faut donc pas faire n’importe quoi aux abords de châteaux, de villes ou de villages exceptionnels.