S'agissant de la date de révision de la carte intercommunale, nous nous appuyons sur la clause de rendez-vous inscrite dans la loi de 2010. Nous pourrons tomber d'accord, monsieur le rapporteur, sur un seuil de 20 000 habitants moyennant des « adaptations » territoriales – selon le mot retenu à la demande expresse des élus de la montagne – comme sur le délai dit « de repos ».
C'est volontairement que nous avons fait l'impasse sur les péréquations. L'Île-de-France est un cas particulier qui devra être traité d'ici au mois du juin avec le Premier ministre. Nous exprimerons notre position sur les métropoles lors de la discussion des articles.
Sur la durée des fonds numériques, nous appelons de nos voeux un retour à la version initiale, que nous avons défendue en vain au Sénat.
La question des actions récursoires fut évoquée, lors de la discussion de la loi MAPTAM, à propos des fonds européens. Nous parlons ici de contentieux perdus par les collectivités du fait du non-respect des règles européennes en matière d'aides économiques. L'État, en ce cas, assume le paiement des pénalités devant l'Union européenne, mais il entend alors pouvoir se retourner contre la collectivité en faute, naturellement sous le contrôle du juge.