On en déduit qu’il faudrait nous garder de toute capacité nouvelle d’hydro-électricité et que, de surcroît, il faudrait d’ailleurs abattre les écluses, qui présentent le défaut de faire obstacle aux saumons et d’incarner ce vieil ouvrage napoléonien et jacobin que représente le canal de Nantes à Brest.
Dans ce contexte, mon cher collègue, je voudrais vous dire combien je suis attaché à ce que l’on puisse développer l’hydro-électricité, y compris sur le canal dont je viens de vous parler. Je vous invite même à venir avec moi convaincre toutes celles et tous ceux qui se disent plus proches de vous que de moi et qui estiment que relancer l’hydro-électricité sur cette voie d’eau, d’importance, serait un attentat contre la biodiversité, contre la capacité des saumons à remonter le cours d’eau et donc à se reproduire là où il convient – j’en passe et des meilleures !