Il est tard pour engager une thérapie en tant que rapporteur, mais j’ai le souvenir douloureux d’avoir été mis en minorité en commission sur cette question par le président de la commission, voire par le rapporteur général. J’avais en effet le sentiment que l’amendement que nous avons accepté nous mettait quelque peu en contradiction avec l’accord politique que l’Assemblée avait trouvé avec le Sénat. Je m’étais donc opposé à cet amendement de nos collègues du groupe écologiste. Sur la pression cependant du président de la commission et compte tenu de ma jeune expérience, je n’avais pas osé m’arc-bouter sur ma position et j’ai été mis en minorité.
Si notre assemblée, du haut de sa sagesse, corrigeait cela, sur la base de l’amendement de M. Blein et avec la bonne volonté du président et du rapporteur général, peut-être cela nous permettrait-il à la fois d’assumer notre attachement aux enjeux de l’économie sociale et solidaire et de prendre acte du fait que cette disposition, qui partait d’une bonne intention, aurait des conséquences un peu contradictoires qui surchargeraient la mise en oeuvre de nos politiques, au niveau notamment des exécutifs régionaux, auxquels nous sommes tous particulièrement attachés.