L'intérim médical n'existe pas chez nous, car ce sont des médecins libéraux qui exercent. Un médecin libéral doit assurer la continuité des soins et son remplacement pendant ses congés.
En psychiatrie, il y a également beaucoup de médecins libéraux.
Les soins de suite étant assurés par des médecins salariés, nous devons pourvoir à leur remplacement. Mais les difficultés que nous rencontrons sont plus liées au positionnement géographique des établissements qu'au statut. Pour nous, l'intérim médical n'est pas une difficulté majeure, dans la mesure où nous arrivons à être attractifs et à avoir les médecins qu'il faut aux postes qui conviennent.
Par ailleurs, la concentration du secteur fait que, dans le cas d'un regroupement de plusieurs cliniques, disposant chacune, par exemple, de deux ou trois anesthésistes, on se retrouve avec un pool conséquent d'anesthésistes, avec une réelle activité. Cette concentration nous permet d'avoir aujourd'hui une densité médicale et un renouvellement médical relativement satisfaisants. En outre, l'équivalence des diplômes européens permet de recruter, en mode libéral, des praticiens originaires des pays de l'Est.