Comme banques responsables, le groupe BPCE et quelques autres ont compensé la défaillance de certains établissements, en restant présents, voire en augmentant leur part de marché tant pour les collectivités que pour les hôpitaux publics, avec des crédits simples et basiques. Les Caisses d'épargne sont ainsi restées très présentes durant la période la plus tendue, c'est-à-dire entre 2011 et 2013.
Depuis, la situation s'est nettement détendue, si bien que les Caisses d'épargne n'ont prêté que 400 millions d'euros aux établissements publics de santé en 2014, contre 800 millions en 2013, non que nous ayons réduit notre capacité à produire des crédits, mais parce que d'autres sources de financement sont apparues entre-temps. Ainsi, les établissements publics de santé trouvent des ressources financières, et certainement plus facilement qu'il y a trois ans.