J'approuve la contractualisation avec les régions en matière économique et d'exportation, mais avec la réserve évoquée par Éric Straumann, car l'efficacité ne sera peut-être pas la même, en raison de la nouvelle taille des régions.
Je dénonce également la perte d'énergie et de temps que constitue la surprenante fusion entre Ubifrance et l'AFII qui correspondent à deux métiers complètement différents. Concernant les propositions du rapport, je placerais en première position les propositions n° 6 et n° 14 qui correspondent à la fiscalité et à la réflexion sur les critères de l'attractivité.
Enfin, il faut instaurer une réflexion d'ensemble pour créer un plan stratégique d'investissements étrangers, en lien avec la Banque publique d'investissement.
En conclusion, je suis sceptique sur deux aspects du rapport : les fonds d'investissement mixtes avec d'autres pays dont les exemples montrent qu'ils n'ont jamais fonctionné, et la création de la chambre de commerce franco-chinoise, car il n'y a aucun investissement chinois proprement dit en France, mais seulement des milliers de très petites entreprises. La Chine cherche des proies et non des lieux pour investir. C'est en ce sens que je redoute la situation de l'aéroport de Toulouse-Blagnac où la Chine aura une vision très fine des tests d'Airbus alors que demain, elle sera notre compétiteur dans le domaine aéronautique. Enfin, en matière d'investissements, évitons absolument de recommencer les désastres industriels qui ont touché Péchiney, Arcelor-Mittal ou Alstom plus récemment.