Notre travail n'est bien entendu pas exhaustif et vos nombreuses remarques viennent utilement compléter les observations que nous faisons dans ce rapport. L'intervention la plus importante à mes yeux est celle du récit de notre collègue sur son expérience de tentative d'investissement en France. Il a rapporté de façon concrète ce qu'il y a lieu de changer dans notre comportement. Pour répondre aux nombreuses questions de nos collègues sur la compétence principale dévolue aux régions, je pense que cette réforme vise à une plus forte cohérence entre les régions. Actuellement, certaines régions, comme Nord-Pas-de-Calais ou Rhône-Alpes, sont très investies dans la diplomatie économique à la fois pour attirer des IDE et pour aider les petites et moyennes entreprises à exporter. Ce n'est pas le cas dans toutes les régions et cette réforme pourra les inciter à le faire. Il faut en tout cas favoriser les accords de terrain. L'exemple cité tout à l'heure de l'entreprise Mars est frappant. Le siège de l'entreprise avait initialement décidé de réaliser un projet d'extension en Pologne. Or c'est grâce à la mobilisation de tous les acteurs autour du site alsacien de Mars, qu'il s'agisse des dirigeants de Mars France, des élus locaux ou encore des services préfectoraux, que l'investissement a finalement été réalisé en France. Les dirigeants américains du groupe ont été convaincus par la cohérence du projet et la cohésion entre tous les acteurs. À ce titre, j'estime que le rapprochement entre les organismes et la création de Business France, que certains collègues ont critiquée, peut avoir des effets bénéfiques. Des critiques ont également été formulées quant aux capitaux français qui partaient à l'étranger. Dans l'exemple de la Chine, il apparaît certain qu'il faut parfois aller implanter une unité en Chine pour gagner des parts sur un marché en pleine expansion et pour encourager des investissements en retour.