Le Maroc est un partenaire majeur de la logique euro-méditerranéenne, si importante pour le dialogue Nord-Sud. Vous nous direz, Madame la ministre, ce que, vu du Maroc, on pense de l'Europe de l'énergie, cette nouvelle politique européenne, soixante ans après l'Europe du charbon et de l'acier, et en particulier de la logique d'interconnexion des réseaux en matière d'énergies renouvelables. Le Maroc est concerné par cette logique, dans la mesure où sa production d'électricité photovoltaïque est importante.
Vous participez activement, dans le cadre de l'Union de la Méditerranée, à la stratégie du développement urbain durable ou encore à la gestion durable de la ressource en eau. Pouvez-vous nous dire quelques mots de ces programmes, s'agissant du Maroc ?
Avec Christophe Bouillon et quelques autres, nous nous sommes rendus à Lima, où nous avons pu cerner la complexité des enjeux. Quelles sont vos priorités dans la lutte contre le changement climatique ? Selon vous, en quoi Paris doit être une étape essentielle pour permettre à la communauté internationale d'être plus solidaire avec les générations futures ? Que pensez, à cet égard, du Fonds vert ? Quelles autres formes d'incitation financière ou d'accès au financement verriez-vous pour les pays du Sud ?