Ma permanence se trouve dans une zone d'éducation prioritaire (ZEP). Une association a fait des enquêtes, qui portaient notamment sur des femmes retraitées et âgées, logées depuis longtemps dans des logements sociaux. Or ces femmes ont énormément de difficultés d'accès à la santé, soit pour des raisons financières, soit par crainte de parler à un médecin. De la même façon, les femmes isolées en milieu rural ont du mal à consulter en matière de contraception comme en cas de violences. L'INPES s'est-il penché sur les différences sociales d'accès à la santé ? Comment améliorer cet accès ?
Enfin, selon vous, les femmes sont plus sujettes à la dépression. Peut-être est-ce le cas. Mais si les médecins dépistaient davantage de dépressions chez les femmes que chez les hommes ? N'ont-ils pas davantage tendance à dire à celles qu'ils n'arrivent pas à soigner qu'elles sont dépressives, ce qu'ils ne diraient pas à un homme ? C'est peut-être aussi le regard du médecin sur les maladies des femmes qui est en cause.