Monsieur le directeur général, dans un avis sollicité par la ministre de la santé en 2013, le Conseil national du sida (CNS) a estimé que la sensibilité des autotests serait relativement moins satisfaisante que celle des autres tests. Pouvez-vous nous préciser dans quelles proportions ? Quels sont, d'après vous, les outils « à distance » les plus efficaces ?
Ensuite, combien de personnes supplémentaires ce dispositif permettra-t-il de dépister ? Pensez-vous qu'il permette de dépister plus facilement le VIH chez les femmes, qui se sentent malheureusement moins exposées ?
Enfin, quel est, selon vous, l'impact que les salles de consommation à moindre risque peuvent avoir sur les femmes ? Car c'est un outil de prévention majeur, qui a fait ses preuves à l'étranger.