Monsieur le ministre, la situation dans la ville de Calais, sise face à la Grande-Bretagne, n'est-elle pas le symbole d'un échec européen majeur en matière de politique d'immigration, et de l'Europe en tant que projet partagé ? J'étais membre de la délégation française qui s'est rendue en novembre à Calais dans le cadre d'une mission dépêchée par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. J'ai été bouleversé par ce que j'y ai vu : dans une ville de 75 000 habitants, 2 500 personnes vivent dehors, qui tentent par tous moyens de gagner le Royaume-Uni. Qu'avez-vous fait pour nous aider à gérer ces difficultés ? Que l'Europe doit-elle faire pour prévenir de tels drames ?
Dans un autre domaine, j'ai été frappé, la semaine dernière, qu'à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, des parlementaires britanniques, notamment ceux de votre parti, remettent en cause la pertinence de la Convention européenne des droits de l'homme. Pourquoi cela ?