Je souscris également aux questions qui ont été posées.
Alors que l'Union européenne souffre d'un manque d'incarnation et qu'on se demande si l'Union n'est pas que budgétaire et économique, je trouve l'image envoyée dimanche dernier au peuple européen très belle. À cet égard, le positionnement adopté par Angela Merkel, sa proximité et son empathie avec le peuple français, m'ont profondément touchée, alors qu'elle-même est confrontée à des manifestations d'islamophobie à Dresde.
Pourriez-vous expliciter les avancées proposées par la Commission européenne en matière de flexibilité dans l'application du pacte de stabilité et de croissance ? Nous demandons en effet depuis longtemps une plus grande souplesse dans son interprétation, notamment un rythme d'ajustement plus soutenable, tenant davantage compte des évolutions économiques et sociales.
On sait par ailleurs que le budget européen est particulièrement étriqué et que le cadre financier pluriannuel n'est pas à la hauteur des défis auxquels l'Europe est confrontée. L'analyse de notre Commission est à cet égard confirmée d'année en année. Dès lors, comment la mobilisation du budget européen va-t-elle pouvoir contribuer à la relance de l'investissement ? La question est d'autant plus importante qu'au final tout cela a un impact sur le budget français au travers du prélèvement sur recettes qui figure dans une enveloppe normée dont on connaît les difficultés à la maîtriser.