Dix ans plus tard, nous en mesurons les conséquences.
Les conséquences de cet abandon dans les zones sensibles caractérisées par une concentration de la délinquance et l’influence de bandes organisées sur des adolescents ou jeunes gens étaient déjà très dommageables avant que la délinquance ne devienne un véhicule de l’embrigadement djihadiste – c’est ce qui se passe aujourd’hui, comme vous l’avez vous-même exposé, monsieur le ministre.
Aujourd’hui, l’absence de cet instrument de connaissance et d’encadrement des publics fragilisés qui caractérisait la police de proximité constitue un manque encore plus flagrant.