Elle rend infiniment plus difficile la connaissance affinée des risques, tout particulièrement ceux incluant la constitution de filières.
Bien sûr, le contexte budgétaire tendu et la nécessité d’allouer en priorité des moyens aux services de prévention par le renseignement rendent sans doute aujourd’hui difficile de reconstituer une nouvelle police de proximité.
Au demeurant, les effets de l’îlotage permis par celle-ci ayant été perdus, les dérives en résultant sont sans doute irrattrapables et demandent donc probablement une nouvelle approche.
C’est pourquoi je vous demande, monsieur le ministre, ce que vous entendez faire, là où le maillage territorial le rend nécessaire, pour renforcer la présence de la police dans les zones sensibles et les modalités précises de cette présence. Plus particulièrement, pensez-vous utile d’améliorer la coopération entre les éducateurs de la protection judiciaire de la jeunesse, les policiers de quartiers, les enseignants et les travailleurs sociaux, et les familles ?
Pensez-vous enfin qu’il conviendrait d’améliorer la formation des policiers afin qu’ils puissent répondre au mieux à ces situations, le cas échéant en s’inspirant des expériences menées à l’étranger ?