Bref, il existe neuf propositions pour essayer de rassembler tout le monde, et nous avons besoin de modifier le code Schengen.
Si cela ne marchait pas – en raison de postures des uns et des autres, mais je suis convaincu que l’on peut trouver un équilibre entre sécurité et protection des libertés, encore faut-il le vouloir –, nous pourrions comme le proposait Éric Ciotti faire chacun notre PNR – nous en aurons un au mois de septembre prochain – ainsi que des accords bilatéraux.
Mais j’ai fait remarquer aux libéraux – les amis des parlementaires UMP – et aux écologistes – nos propres amis – que sans PNR européen, il y aura moins de garanties sur la protection des données au plan européen et moins d’efficacité, car nous n’aurons pas la garantie qu’il y ait des PNR partout au sein de l’Union européenne.
Les terroristes se détourneront des aéroports où le PNR s’applique vers ceux où il n’est pas appliqué. Il faut une politique globale, il faut trouver cet équilibre en y passant le temps nécessaire. Il faut faire le moins de politique possible et être le plus déterminé pour atteindre le but que l’on s’est fixé. Avec beaucoup de patience et beaucoup d’originalité, nous devrions pouvoir y parvenir.