Vous avez choisi de retenir comme indicateur le PIB par personne en âge de travailler. Son évolution diffère-t-elle sensiblement de celle du PIB ? Constate-t-on des divergences sur la période que vous avez retenue ? Je m'inquiète en effet de la multiplication des indicateurs, a fortiori lorsqu'on nous propose, par exemple d'intégrer dans ces indicateurs la mesure du bonheur. Je pense essentiel de conserver des références communes, admises par tous.
Il me semble qu'en matière de compétitivité hors-prix, l'État dispose d'au moins trois leviers : la stabilité fiscale, la stabilité sociale et la stabilité normative. Il est indispensable qu'il les utilise.
Vous souhaitez que les salariés soient mieux associés à la gouvernance de l'entreprise. Cette ambition se heurte pourtant, selon moi, à la structure de notre syndicalisme, dominé par le poids de centrales qui sont davantage enclines au conflit qu'à la cogestion.