En 2006, le Parlement a voté une loi anti-hooligans qui a donné au ministère de l'intérieur et au préfet de police la faculté de prendre des interdictions administratives de stade, qui ont montré leur extrême efficacité. Pourrait-on, selon vous, envisager de réfléchir à l'instauration d'une interdiction individuelle de manifester à l'égard d'un individu qui serait clairement repéré comme étant susceptible de créer des troubles graves à l'ordre public – une telle procédure étant naturellement soumise au contrôle du juge administratif en référé et au fond ?