L'identification des prescripteurs fonctionne plutôt bien. L'enjeu est plutôt de professionnaliser le codage, afin qu'il se fasse en temps réel et de manière exhaustive, notamment avec la cotation des comorbidités associées. Tel n'est pas encore le cas dans tous les services de l'AP-HP. L'amélioration du processus de codage, de facturation et de recouvrement est un axe majeur et prioritaire du projet de l'AP-HP. La première étape est de systématiser le codage au moment du compte rendu d'hospitalisation. Nous faisons un travail de pilotage et de suivi régulier en la matière, tant au niveau de chacun de nos sites qu'à un niveau plus « macro ». En particulier, nous mesurons ce que nous appelons nos « gisements de codage », c'est-à-dire le nombre de sorties non codées, qui se traduisent par des écarts de 4 à 9 millions d'euros en trésorerie chaque mois, et nous adressons à chaque site son « taux de non-exhaustivité ». D'autre part, nous nous sommes dotés de techniciens de l'information médicale, qui accompagnent les directeurs de l'information médicale sur chaque site. Compte tenu de la complexité de la nomenclature, il n'est pas toujours aisé de coter les comorbidités.