Nous nous sommes engagés à le faire dans le cadre de notre plan stratégique, donc d'ici à 2019. En 2014, nous avons stabilisé les délais de prise en charge, et nous espérons commencer à les réduire à partir de cette année.
Je souhaite évoquer deux leviers qui peuvent paraître anecdotiques, mais qui sont importants pour nous. Le projet de loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques prévoit que les CHU soient autorisés à créer des filiales dans deux domaines : la valorisation de la recherche et l'offre d'expertise médicale à l'étranger.
S'agissant de la recherche, l'AP-HP fait partie des cinq premiers producteurs de connaissances au monde dans le domaine de la santé. Or nous ne valorisons pas tous nos résultats. Pour le faire, nous avons besoin des outils juridiques dont disposent les universités et les établissements publics à caractère scientifique et technologique. C'est très important pour nos brevets et pour nos partenariats. En outre, il s'agit d'une source potentielle de revenus.
Quant à notre expertise, elle est très demandée à l'étranger. Je parle non pas des patients étrangers qui sont accueillis dans les établissements de l'AP-HP, mais des pays qui souhaitent acheter notre savoir-faire, par exemple de l'Algérie qui va construire des CHU sur son sol. Il faut que nous puissions vendre notre expertise, non seulement pour des raisons financières, mais avant tout dans l'intérêt du rayonnement de la médecine française. Nos équipes considèrent qu'il s'agit d'un point important.