Intervention de Martin Hirsch

Réunion du 3 février 2015 à 10h00
Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale

Martin Hirsch, directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, AP-HP :

Tout à fait. Je me suis rendu il y a quelques jours à Pondichéry, où l'on m'a parlé des valves Carpentier, ainsi que du savoir-faire que nous avons dans différents domaines. Il n'y a aucune raison que les autres pays se fassent payer, et pas nous ! Je suis le premier à défendre notre action humanitaire, mais elle n'est pas nécessaire dans des pays dont le taux de croissance atteint 8 ou 9 % et dont le PIB rattrape le nôtre !

En ce qui concerne les comparaisons internationales, nous avons reçu dernièrement les Suédois, qui ont estimé, après avoir examiné rapidement nos ratios, que nous étions plus efficients qu'eux, alors même qu'ils ont une organisation de grande qualité. D'autre part, les Allemands, que j'ai rencontrés récemment à Berlin, ont fait des choix originaux en termes d'organisation : ils ont créé une filiale, dont ils sont actionnaire principal, qui gère notamment une grande partie de leur activité logistique. Cela leur a permis de réduire considérablement leurs coûts, sans créer pour autant de précarité. Les modèles suédois et allemand sont l'un et l'autre intéressants, pour des raisons différentes. Selon moi, le modèle français est un bon modèle, à condition de l'hybrider avec des initiatives qui viennent d'autres pays.

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