Vous avez évoqué un certain nombre de faits relatifs au comportement des forces de l'ordre, sans mentionner que celles-ci étaient parfois confrontées à des formes d'extrême violence et devaient essuyer des jets de pierre, d'acide ou de cocktail Molotov. Cela correspond-il, selon vous, à la réalité ? Comment l'expliquez-vous et considérez-vous que c'est acceptable ?
Le processus de mobilisation que vous décrivez met en lumière le durcissement d'une action, à l'origine parfaitement pacifique. Cela laisse supposer la présence, parmi les opposants, de gens aux motivations diverses. Y a-t-il un moyen de gérer les éléments considérés comme les plus radicaux et les plus violents ? Peut-on évaluer la proportion de ces éléments radicaux parmi les manifestants ? Certains considèrent que quelques-uns ces éléments radicaux se déplacent de théâtre en théâtre sur tout le territoire. Est-ce plausible ?