Le PSIG est un peloton de gendarmes qui ne sont pas formés au Centre national d'entraînement des forces de gendarmerie de Saint-Astier. Ils ne sont donc pas formés au maintien de l'ordre et à l'application de la doctrine française fondée non pas sur l'affrontement mais sur la mise à distance. Cela explique peut-être certains des faits que vous nous avez rapportés.
Deux préfets ont successivement été chargés des questions d'ordre public à Sivens. Comment avez-vous travaillé avec eux ? Une réunion à laquelle nous avons participé tous les deux, le 21 octobre 2014, me laisse penser qu'entre les services de la préfecture et votre collectif, l'ambiance n'était pas vraiment à la collaboration, ce qui aurait pourtant permis d'éviter un certain nombre d'événements, y compris les plus tragiques.
Pourriez-vous nous en dire davantage sur la difficulté que peut avoir un collectif comme le vôtre à gérer des éléments violents ?