Je suis gêné que nous abordions ces sujets, non pour une question de fond mais pour une question de forme, car nous sortons de l'objet de notre commission d'enquête. Sans entrer dans des détails dont nous n'avons pas à connaître, je ferai néanmoins observer que le rapport de l'IGGN, rendu en décembre, fait apparaître qu'il existait un risque de contre-manifestation et qu'il n'était donc pas forcément stupide que les pouvoirs publics positionnent sur les lieux des forces de l'ordre, non pour défendre un grillage mais pour empêcher des citoyens poursuivant des objectifs radicalement opposés de se taper dessus. Et il ne s'agit pas là d'une question que je vous pose, car c'est aujourd'hui à l'autorité judiciaire d'examiner les faits et d'en tirer les conclusions qu'elle entend.