Monsieur le président, je partage une partie de vos préoccupations. Je précise tout de même que les prévisions de la loi de finances rectificative adoptée par le Parlement à la fin du mois de décembre ont souvent été préparées plusieurs mois auparavant...
Par ailleurs, vous souhaitez établir une comparaison entre l'exécution et les prévisions initiales. Il ne vous aura pas échappé que dès le mois d'août, le Gouvernement avait très clairement pris acte du fait que la croissance et l'inflation allaient être plus faibles que ce qui était prévu. Cela a immanquablement eu un effet sur nos recettes. Je note aussi que si vous ajoutiez aux 6 milliards d'euros de décaissement du CICE, les réductions d'impôts inscrites dans la loi de finances rectificative de cet été, vous ne seriez pas très loin de la dégradation des recettes de 10 milliards que vous évoquiez.