L’exemple cité par mon collègue Cherpion montre bien la difficulté de placer le curseur au bon endroit pour délimiter les coeurs d’agglomérations ou les zones touristiques internationales. C’est justement le souci que pose le dispositif que vous nous proposez. Je ne parle même pas des effets de bord entre un côté d’une rue et l’autre, qui nous conduiraient à faire preuve d’une précision excessive, alors qu’il faut raisonner au moins à l’échelle d’un quartier.
S’il y a un domaine qui subit de plein fouet l’appropriation des coeurs d’agglomération par les grands groupes, capables d’implanter des petites surfaces très réactives, à l’activité très fluide et dont le personnel est très disponible, c’est bien le commerce alimentaire. Le commerce alimentaire de proximité, essentiellement artisanal, subit violemment cette concurrence.