Intervention de Emmanuel Macron

Séance en hémicycle du 14 février 2015 à 9h30
Croissance activité et égalité des chances économiques — Article 79

Emmanuel Macron, ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique :

Honnêtement, monsieur le député, l’intérieur des gares n’est pas un modèle aujourd’hui. Les baux commerciaux ont été encadrés, cette majorité a d’ailleurs beaucoup apporté à ce sujet. Les contrôles sont renforcés grâce aux différents dispositifs législatifs, avec beaucoup plus d’instruments qu’on n’en avait hier, et il y en aura aussi dans les gares. Par ailleurs, il s’agit tout de même d’un opérateur public, la SNCF. On ne la laissera pas faire n’importe quoi, je m’en porte garant.

Pour Beaugrenelle, c’est très différent. C’est une zone qui ne répond pas aux critères de la zone touristique internationale. J’ai donné hier une liste de zones, en toute transparence. C’est un débat dont la Ville de Paris devra prendre l’initiative pour savoir dans quelle catégorie elle veut la placer.

Il n’y a pas d’incohérence. Il y a des endroits dont le potentiel d’activités est tel que cela justifie que l’on passe par la loi, ce sont les ZTI et les gares à très fort trafic, avec les critères que j’ai évoqués.

Ensuite, il y a, à l’initiative des élus – et je crois qu’il ne faut pas changer cette dynamique – les zones commerciales, les zones touristiques qui permettent de réguler ces espaces et de créer ces attractivités. Je comprends votre remarque, monsieur Lamour. Je crois d’ailleurs que la maire de Paris est également très sensible à ce sujet. En effet, la question de la zone commerciale à Beaugrenelle fait vraiment débat, mais ce débat revient à la ville de Paris. Le sujet n’est pas laissé sans réponse : la réponse, c’est un dispositif de droit commun dont vous avez voté les éléments d’ouverture et d’encadrement dans l’article adopté hier soir.

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