S'il est logique qu'ils puissent être contrôlés dans leur action par le Parlement, tout sera cependant question d'équilibre, de finesse – c'est d'ailleurs pourquoi le président de la commission des lois suit ces questions…
Vous avez l'un et l'autre dit, à juste titre, il est temps que les responsables politiques s'intéressent à la question du renseignement, comme c'est le cas dans toute démocratie. Pour autant, cela voudra dire, monsieur Marsaud, que le Parlement lui-même devra intégrer la culture du secret et de la responsabilité concernant ces sujets, qui nécessitent évidemment une très grande confiance. C'est le cas dans un certain nombre de grandes démocraties – avec parfois, il est vrai, des dérives.
Parce qu'il nous faut du temps, parce que je respecte le travail de la commission des lois et de la mission d'évaluation, n'agissons pas de manière précipitée et attendons les conclusions de cette dernière.