Monsieur le ministre, je vous remercie, vous et tous vos hommes, pour le travail accompli au moment et depuis les attentats.
Vous avez rappelé le continuum sécurité-défense, point essentiel de notre doctrine militaire, affirmé à nouveau dans le Livre blanc. La situation actuelle nous en montre la pertinence. Pouvez-vous d'ores et déjà parler de l'application pratique de ce concept théorique ? Alors que notre action pâtit parfois de fausses appréciations, les Français doivent comprendre que ce que nous faisons à l'extérieur et à l'intérieur participe des mêmes enjeux.
En 2013, le général Gomart, patron de la Direction du renseignement militaire (DRM), avait évoqué dans un colloque une cellule inter-agence (CIA) ; vous avez mentionné la cellule DGSE-DGSI. Pouvez-vous nous parler de ces structures qui permettraient de coordonner davantage le renseignement sur notre territoire, sous l'autorité du coordinateur national du renseignement ?
Il y a quelques jours, j'ai évoqué l'idée de sortir les dépenses liées à la défense, hors pensions, du calcul des 3 % du déficit budgétaire ; cette idée pourrait-elle être débattue et entendue à Bruxelles ?
Différents sites – y compris celui de la Délégation à l'information et à la communication de la défense (DICoD) – ont subi des cyber-attaques. Quelle en est l'importance ? Déstabilisent-elles les sites concernés ?