Ne serait-il pas préférable de privilégier la réduction de l'impact des produits phytopharmaceutiques plutôt que de se limiter à la réduction de leur usage ? Au sein de l'Union européenne, seuls le Danemark et la France ont choisi cette seconde voie, et la France ne dispose toujours pas d'objectifs d'impact, alors que ceux-ci sont demandés par une directive européenne et par le plan Écophyto.
La pression fiscale excessive exercée sur les utilisateurs du fait de la hausse de la redevance pour pollution diffuse (RPD) et de la création de nouvelles taxes ne résoudra rien et risque, au contraire, de nuire encore plus à la compétitivité de notre agriculture par rapport à nos concurrents européens.