Depuis des années, l'utilisation des produits phytosanitaires a diminué ; vous considérez, monsieur le rapporteur, qu'une nouvelle baisse de 20 % ne compromettrait pas le niveau de production en volume. Par contre, vous ne vous prononcez pas sur les conséquences d'une réduction de moitié, alors que l'agriculture contribue, je le rappelle, pour plus de 10 milliards d'euros à notre balance commerciale.
Par ailleurs, vous évoquez les volumes mais non les molécules. Or, la toxicité n'est pas seulement affaire de quantité.
Enfin, les détracteurs du rapport redoutent une perte de compétitivité du fait de l'augmentation des taxes. Qu'en pensez-vous ? Vous indiquez que le produit de ces taxes sera consacré à la transition agroécologique des entreprises, mais cela concerne-t-il les fabricants de produits phytopharmaceutiques ?