Troisième paradoxe, ce texte n’aborde absolument pas les moyens. On décentralise des compétences, c’est-à-dire que l’on décentralise des charges – enfin, on ne décentralise rien, on transfère d’une collectivité à une autre. En gros, c’est un transfert de 37 milliards d’euros qui va s’effectuer entre les différentes collectivités. Pour autant, on ne parle jamais des recettes qui permettront de financer ces dépenses. Mais ça, c’est classique chez les socialistes. En m’inspirant d’un grand poète et chanteur franco-belge, je dirai : « Chez ces gens-là, on ne compte pas, monsieur, on cause ! »