Un autre sujet, largement délaissé, trouve parfaitement sa place en ce projet de loi : les syndicats intercommunaux. Au 1er janvier 2014, il en existait encore 13 392, pour un budget de 17,8 milliards d’euros et avec 65 000 agents, soit plus du tiers des agents intercommunaux, dans les domaines de l’eau, des déchets, de l’électricité et du gaz. Rien qu’en Île-de-France, on en dénombre près de 600, alors même que le Gouvernement demande 11 milliards d’euros d’économies aux collectivités territoriales – et je soutiens cet effort.
Il n’est pas acceptable de laisser perdurer un enchevêtrement aussi complexe. Ce bloc est largement invisible pour nos concitoyennes et nos concitoyens. Il est souvent inopérant et très coûteux.
Soyons précis : ce ne sont pas les agents que nous mettons en cause, mais bien les structures dans lesquelles ils opèrent. Il faut des efforts, mais ces syndicats aussi doivent en fournir. La rationalisation ne peut être un vain mot. Les avancées sont déjà concrètes dans la loi, mais j’ai la certitude que nous pouvons aller plus loin. C’est la raison pour laquelle, avec Mme Estelle Grelier et certains de nos collègues, nous déposons plusieurs amendements pour remettre de l’ordre dans ce bazar, qui est une honte pour la République.