Je partage les observations de mes collègues sur la qualité de votre présentation et nous vous assurons tous de notre soutien.
L'approche globale des risques me paraît une réponse intelligente et il serait utile que les autres pays européens aient une approche de ce type, sans se focaliser sur l'est, et fassent des théâtres d'opérations que nous avons évoqués des enjeux de sécurité européenne. Il faudrait même qu'il y ait une mutualisation financière entre ces pays. L'OTAN se résume parfois aujourd'hui aux États-Unis et à la France : ce n'est pas possible de continuer ainsi. Alors que nous, Français, faisons un effort considérable, nous sommes à un moment de vérité pour les Européens. La nouvelle force à très haut niveau de réactivité (VJTF) mise en place lors du dernier sommet de l'OTAN devra d'ailleurs être mutualisée sur tous les plans.
Dans le cadre d'une approche globale, le droit et la force sont complémentaires. Le droit est en outre la meilleure réponse au terrorisme et à la violence. De ce point de vue, il faudrait créer une meilleure coordination entre l'ONU et l'OTAN. Nous devons tirer les leçons de l'Afghanistan, où cette coordination a été mise en place trop tard.
Une rencontre récente avec le général Paloméros a démontré que, dans la guerre hybride, qui passe notamment par la propagande sur les réseaux sociaux, atteint des sommets d'intelligence et d'efficacité particulièrement préoccupants. Ce sujet vous inspire-t-il des réflexions particulières ?