Si je puis me permettre, mon général, en tant qu'ancien journaliste je ne pense pas que l'établissement d'un tel protocole règle le problème qui relève bien davantage de l'éthique des journalistes. Il leur revient de savoir quelles informations divulguer et a fortiori dans des situations de crise comme celle que nous avons connues. Il est effrayant de constater qu'on est capable de dire en direct à quel endroit se trouvent les otages alors qu'on sait que le preneur d'otages utilise la télévision. Cette conception du métier est tout à fait condamnable, mais je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'établir un protocole avec les forces de l'ordre. C'est bien, j'y insiste, une question d'éthique dans le cadre d'un régime démocratique.