Monsieur le Défenseur des droits, vous avez rendu, à la fin de l'année dernière, un avis qui donne à la SNCF six mois pour répondre à des questions graves, portant sur des comportements inacceptables au sein de l'entreprise vis-à-vis de deux personnes, et sur l'absence de réaction de la hiérarchie. La lecture de votre argumentaire montre une situation invraisemblable. Comment la SNCF, institution essentielle et respectée même si elle provoque parfois quelque agacement, peut-elle en arriver là ? Pourquoi faut-il à ce point insister pour qu'un début de solution puisse être ne serait-ce que recherché ?
Vous attendez, dites-vous, une réponse formelle, à la fois nationale et locale ; vous demandez des sanctions et une réparation du préjudice. Vous demandez à la SNCF d'étudier les moyens d'améliorer la situation des personnes concernées, qui sont en arrêt maladie, mais à qui l'invalidité professionnelle a été refusée – elles touchent donc des indemnités très faibles. Aucun regret n'a même été exprimé ! De tels comportements au sein de grandes entreprises déshonorent la France. Quelles solutions envisager ?