Ma question porte sur les verres de déchets de haute activité à vie longue (HAVL) destinés à Cigéo. Je vais pour cela m'éloigner du domaine nucléaire, mais c'est pour mieux y revenir. Il se trouve que j'ai découvert par hasard que le stockage des faces avant de tubes cathodiques doit se faire à sec, en raison de la présence de baryum et de strontium ainsi que des risques de lixiviation. Or les verres destinés à Cigéo contiennent également ces deux éléments, certes dosés de façon à permettre une autoréparation contrecarrant la lixiviation. Mais je n'ai pu avoir accès aux résultats des expériences de lixiviation sur des verres radioactifs – j'insiste sur ce mot, la radioactivité facilitant cette dernière. Je voudrais donc avoir communication des résultats et protocoles expérimentaux, afin de déterminer si les verres testés présentent les mêmes caractéristiques que ceux destinés à Cigéo, indépendamment des problèmes de manipulation posés.