Intervention de Valérie Rabault

Réunion du 17 février 2015 à 16h45
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault, rapporteure générale :

Combien la BCE a-t-elle racheté de titres adossés à des actifs – ABS ? S'agit-il de créances de PME, de grandes entreprises, ou d'autre chose ? La BCE porte de ce fait à son bilan des risques de crédit, ce qui n'est pas sa vocation première, et elle peut se trouver en difficulté ; comment se fait le suivi de ce risque ?

Parallèlement, la Banque de France a lancé en 2012 le programme de titrisation de créances Euro Secured Note Issuer – ESNI –, qui a été activé il y a peu. Dans un courrier récent, vous m'indiquez, monsieur le gouverneur, que la Banque de France a déjà racheté 3,65 milliards d'euros de créances – La Banque postale n'est pas mentionnée dans le pool de banques concernées, j'aimerais que vous me disiez pourquoi ; là encore, quels sont les sous-jacents des titres ainsi portés au bilan de la Banque de France ?

Vous indiquez dans le même courrier que la BCE achète les tranches les moins risquées des ABS, les tranches les plus risquées étant portées par d'autres contreparties ; s'agit-il d'assureurs ou de fonds du système bancaire parallèle (shadow banking) ? En coiffant votre casquette de régulateur, comment appréciez-vous ce nouveau risque pour les banques centrales ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion